Les salles Snoezelen doivent être enveloppantes et sécurisantes.
Elles doivent répondre au projet de l’institution.
L’électricité ne doit pas être accessible aux personnes accompagnées.
L’aspect visuel doit être propice au relâchement.
Si cela est possible, prévoir un sas d’entrée/sortie.
Chez les résidents handicapés ou polyhandicapés, le corps se trouve au sein de la problématique, dans la mesure où les limitations et les contraintes liées au handicap n’ont pas toujours permis à la personne de développer les expériences corporelles de base ni d’avoir les conduites exploratoires qui lui permettent d’appréhender son corps et son environnement.
Il va falloir proposer des activités médiatrices en lien avec les éprouvés sensoriels et corporels pour tenter une autre approche relationnelle et un autre mode de communication plus orientés sur les vécus émotionnels et les ressentis.
L’objectif est donc d’offrir à ces résidents une activité adaptée à leur niveau d’assimilation cognitive qui leur permette d’organiser leur vécu corporel et leur rapport au monde.
Il faudra prévoir des éléments favorisant le contact humain et l’entrée en relation avec la personne accompagnée : lit à eau musical vibrant, balancelle, colonne à bulles, projecteur DVD, nuage étoilé, fibres optiques, diffuseur d’huiles essentielles….